Aujourd’hui je ne commets pas l’erreur d’il y a quelques jours : je prends un solide petit déjeuner. Un oeuf dur, une pomme, un kanelbulle acheté la veille, un biscuit protéiné au beurre de cacahuètes, et surtout… un aligot aveyronnais réhydraté : c’est une – objectivement très réussie – ration dite « de survie » lyophilisée de la marque MX3 Aventure.

Mon parcours du jour m’amène assez vite sur une piste cyclable, qui va durer quelques kilomètres. Le bonheur. En Suède (pour ce que j’en ai vu), les pistes cyclables sont larges, bien entretenues, et suffisamment séparées des routes réservées au trafic routier classique. On en voit dans toutes les agglomérations même de moyenne importance.

J’ai croisé plusieurs fois d’énormes voitures américaines anciennes, et ce n’est pas la première fois. À croire qu’il ya un véritable pour ce type de véhicule dans ce pays.

À noter également pour aujourd’hui : c’est la première journée où je ne croise pas un seul renne.

En fin de parcours, je m’installe dans une sorte de petit parc à côté d’un étang magnifique, où vivent de nombreuses colonies d’oiseaux, principalement des oies. Alors que je suis à peine installé, et avant même que je ne m’attaque au montage de ma tente, je reçois de la visite : c’est Lina, une cyclotouriste suédosie, qui a été attirée par mon étrange équipage, visible depuis la route. Nous papotons longuement, elle a plein de choses à raconter et elle est très drôle. Une chouette rencontre.