Je quitte le camping assez tard, peu avant midi. Je fais quelques emplettes à la supérette, notamment du renne séché en petits morceaux à grignoter. On verra bien…

Vers 13 heures (la Finlande a une heure de plus par rapport à la Belgique), je goûte ce fameux renne séché : délicieux ! Un peu salé, mais très addictif : une fois qu’on commence, c’est dur d’arrêter…

Ma route me mène à un important carrefour, où une piste cyclable apparaît, mais pour une distance un peu trop courte à mon goût. Je me sens plutôt en forme, et les kilomètres s’enchaînent. La fringale ne tarde pas à se manifester. Par chance, un établissement mi-café mi-boutique de souvenirs s’annonce via un panneau assez racoleur : 1 café + 1 pâtisserie : 1 euro. Arrivé sur place, je comprends pourquoi : juste en face, un établissement similaire propose le même genre de formule à 50 centimes… Je commande donc une délicieuse pâtisserie en pâte feuilletée, fourrée pour moitié de confiture et pour moitié de crème anglaise. Parfait avec le café pour reprendre des forces rapidement.

Pour la nuit, je galère pour trouver un camping. Ce sera donc bivouac. Oui mais voilà : je suis dans une zone suburbaine, je vais donc devoir ajouter quelques kilomètres au compteur ! J’arrive finalement dans une espèce de village de sports d’hiver, complètement désert ou presque. Tentant, mais risqué. Je traverse donc la rue pour me retrouver dans une succession de chemins rocailleux. Je vois sur Google Maps que l’un d’entre eux se poursuit quelques dizaines de mètres après une habitation. Et quelle habitation ! Une splendide villa, inoccupée pour le moment. Après l’avoir dépassée (et photographiée), j’arrive à une clairière qui me paraît parfaite. C’était sans compter sur une présence importante de fourmis mais tant pis : il est trop tard pour changer, et je suis bien assez fatigué comme ça.