Il n’a plu qu’une seule fois aujourd’hui. Mais ça a duré toute la journée. De quoi mettre à rude épreuve mon équipement de protection (veste, surpantalon, couvre-casque).

Je traverse d’abord la ville d’Umeå, en empruntant tout un réseau de pistes cyclables. J’arrive ensuite dans une zone forestière, où la pluie ne fait qu’empirer.

Je m’arrête trempé dans la petite ville de Nordmaling où je mange une pizza béarnaise. Curieux, mais pas mauvais.

Sur la route, voilà que j’aperçois des tas de petits cailloux pointus. C’est d’autant plus étrange que certains se mettent à sautiller ! Ce sont en fait des toutes petites grenouilles, et il y en a des centaines.

Un peu plus tard, comme ça ne suffisait pas, voici le retour de la fameuse E4. Mais là, pas d’itinéraire « bis » disponible. Je décide donc de la longer, pour un kilomètre ou deux, derrière le rail de sécurité. C’est relativement pénible, les herbes étant hautes et mouillées. J’arrive enfin à une zone où il est possible de traverser cette E4, mais j’arrive dans un chemin interdit. Au point où j’en suis, je passe. Et ça commence à grimper, mais grimper… Après 8 kilomètres, j’arrive enfin sur une vraie route. Mais il est déjà 21h30, et dois arriver au camping que j’avais repéré avant 22 heures. Impossible. Je téléphone donc au camping en question, où on me promet de réserver un petit chalet à mon nom, peu importe l’heure d’arrivée. Et en effet, à 23h15, je suis accueilli par Matias et Jens, qui m’offrent à boire avant de me donner les clés du chalet. Je déballe tout ce qui est humide (c’est à dire à peu près tout), que je dispose ça et là pout faire sécher, puis je m’endors comme une masse.