🌤 Quelques nuages, 14°
Au réveil, je m’aperçois que tout ou presque à l’intérieur de la tente est humide : la rosée n’est pas seulement abondante, elle est aussi très perçante. Sans m’en rendre compte tout de suite, mon sommeil en a également souffert, je m’en apercevrai bientôt.
L’itinéraire du jour n’est qu’une gigantesque côte. Lègère, mais permanente. Et pas vraiment linéaire (ce serait trop beau), mais plutôt constituée de montagnes russes incessantes. La fatigue commence à se faire sentir anormalement tôt. Et mon repas de midi, qui d’habitude me donne un solide coup de fouet, n’a que peu d’effet. Je décide donc de changer mes plans pour les jours à venir, et de prendre non pas un, mais deux jours de repos. Et pour ça, il me faut un endroit idéal, où je peux notamment faire ma lessive et faire sécher tout ce qui doit l’être. Je repère un gîte qui semble convenir, et qui est de plus particulièrement bon marché. Vu qu’il est possible de réserver en ligne, je n’hésite pas une seconde. La seule perspective de ce but du jour me donne l’énergie suffisante pour pédaler jusque là. Je suis accueilli par un couple charmant, mais qui n’a pas vu que j’avais réservé. Ça ne semble pas leur poser de problème particulier, pas plus que le paiement qui n’est pas encore effectif, on verra bien plus tard. Ce qui les tracasse surtout, c’est que je puisse faire ma lessive (ils ne se servent jamais de la machine à laver mise à disposition des visiteurs et sont donc bien en peine de m’expliquer son fonctionnement), et si j’aime les petits déjeuners copieux. On peut dire que j’ai trouvé une très bonne adresse.
Je m’installe donc dans le dernière chambre disponible, qui a le format « familial » : c’est leur plus grande chambre. J’ai encore un peu de temps pour faire une première lessive (le fonctionnement de la machine-mystère est en fait assez intuitif), de me préparer un petit repas sommaire, de prendre une bonne douche puis de filer au lit.