🌤 Nuages et soleil, 14°
J’ai dĂ©cidĂ© de faire un sĂ©rieux tri dans mes bagages, afin d’allĂ©ger un peu le tout. Au moment de la prĂ©paration, certaines choses m’apparaissaient utiles, quitte Ă ne les utiliser qu’une fois ou deux au cours des trois mois de traversĂ©e de l’Europe, mais sur la route, la perception de ce qui est indispensable ou non change assez radicalement…
J’arrive finalement Ă rassembler une bonne dizaine de kilos (!) de matĂ©riel qui m’apparaĂ®t Ă prĂ©sent superflu, et qu’il me « suffit » de renvoyer en Belgique. Il y a une agence DHL Ă quelques kilomètres du camping, c’est la solution rĂŞvĂ©e. Oui mais voilĂ , arrivĂ© sur place, ils m’annoncent qu’ils ne font que le dĂ©pĂ´t, pas l’envoi. La dame me donne gentiment les coordonnĂ©es d’une agence de transport dont elle pense qu’elle pourra m’aider. C’est Ă huit kilomètres mais qu’importe, je suis de toutes façons plus lĂ©ger qu’Ă l’accoutumĂ©e vu que j’ai laissĂ© ma remorque au camping. ArrivĂ© sur place, personne… Hangars ouverts, mais portes fermĂ©es. J’attends un bon quart d’heure que quelqu’un apparaisse, mais c’est peine perdue. Je dĂ©cide donc de passer par un bureau de poste classique, ce qui est la solution que j’aurais dĂ» choisir dès le dĂ©but. Une gentille prĂ©posĂ©e me donne diffĂ©rents formats de boĂ®tes en carton afin que j’y arrange mes effets au mieux, puis m’aide Ă remplir les documents qui ne sont rĂ©digĂ©s qu’en NorvĂ©gien. Finalement mes colis sont prĂŞts Ă partir, et je retourne moi-mĂŞme au camping un peu plus lĂ©ger pour admirer, en fin de journĂ©e, ce qui est annoncĂ© comme le dernier jour du soleil de minuit.