Peu de nuages, 18°
Hier soir, lorsque le propriĂ©taire m’a demandĂ© Ă quelle heure je souhaitais prendre mon petit dĂ©jeuner, il a semblĂ© assez surpris que je rĂ©ponde « à 7 heures, ce serait parfait ». Il semble en effet habituĂ© Ă des heures plus tardives pour ses hĂ´tes de passage. Mais voilĂ que vers 6 heures du matin, il m’envoie un sms me disant que finalement, tout Ă©tait prĂŞt et que je pouvais arriver quand je voulais. Comme j’Ă©tais moi mĂŞme dĂ©jĂ fin prĂŞt, je suis descendu prendre ce fameux petit dĂ©jeuner dans une bien jolie salle bien reprĂ©sentative du lieu : marbres un peu partout, meubles de bois ciselĂ©, peintures et gravures anciennes au murs tendus de tissus imprimĂ©s Ă motifs floraux monochromes. La table est richement garnie elle aussi, et je me surprends Ă manger absolument tout ce qui est mis Ă ma disposition : yaourt, cĂ©rĂ©ales, pains, fruits, fromage, confitures, croissants etc.
Ce petit dĂ©jeuner très matinal me pousse sur les routes plus tĂ´t que d’habitude : le soleil n’est pas encore levĂ©, et le brouillard est assez Ă©pais. Il restera encore deux bonne heures, ce qui est assez photogĂ©nique mais aussi plutĂ´t dangereux sur les axes frĂ©quentĂ©s qui m’extirpent de la ville.
Les routes du jour sont ensuite très campagnardes, et sans trop de trafic. Je traverse de nombreux hameaux oĂą les commerces sont quasi inexistants, pour arriver en fin de journĂ©e auprès de mon hĂ´te du jour, un monsieur très affable et très, très attentif au moindre dĂ©tail susceptible de plaire Ă ses hĂ´tes, ce qui est bien agrĂ©able. Nous nous trouvons d’ailleurs une certaine connivence car nous sommes tous deux propriĂ©taires (ou propriĂ©tĂ©s ?) de chats noirs…