⛅️ Quelques nuages, 15°
Tout au long du parcours du jour, je suis intrigué par les nombreuses fermes visiblement anciennes qui ont à peu près toutes la même structure : un corps de logis énorme en briques rouges surmonté d’un toit plus énorme encore, dont les deux pointes de faîte sont constituées du croisement de deux têtes de cheval en bois peint en vert, le même vert qui caractérise par ailleurs toutes les boiseries du bâtiment.
Bientôt les premiers quartiers de la banlieue d’Hamburg apparaissent. Au fur et à mesure de mon avancée en direction de cette ville, je suis de plus en plus horrifié par la laideur de cet environnement urbain. Partout ce ne sont que chancres, chantiers à l’air abandonné, bâtiments industriels d’une saleté repoussante et revêtements routiers fortement abîmés. Je suis cependant assez surpris de voir de temps à autre une sorte d’ilôt ne comprenant que ce qui ressemble assez fort à des abris de jardin géants, assez richement décorés et flanqués de jardinets plutôt soignés. J’ignore encore s’il s’agit de résidences secondaires ou de simples bases de repli pour les habitants en quête d’un peu de verdure et de sérénité, si leur quotidien est l’affreux environnement que j’ai traversé.
Pas de camping ici, mais même s’il y en avait un, je ne pense pas que je m’y serais installé. Je choisis donc un petit hôtel où je suis accueilli par une charmante jeune fille, sans doute une étudiante, au moins quadrilingue (allemand, anglais, français, arabe).