Soleil, 19°
Mes premiers contacts en Allemagne me rappellent de façon assez abrupte la réalité « Covid » qui était en sourdine à peu près dans tous les pays scandinaves : le tenancier d’un café où je voulais déguster une petite pâtisserie me rappelle en effet à l’ordre car je ne porte pas de masque. Heureusement, j’en ai un assez facilement accessible, et je me plie donc à la réglementation en vigueur.
J’arrive rapidement sur un pont assez long, mais de moindre longueur que celui d’hier. L’étroitesse de la bande cyclable m’empêche malheureusement de m’arrêter pour prendre la moindre photo, en raison du nombre très importants d’autres cyclistes évoluant dans les deux sens de circulation.
Les routes et les paysages allemands me paraissent un peu ternes en comparaison avec ce que j’ai pu voir dans les pays scandinaves, je dois bien le dire.
Je dois également m’habituer au fonctionnement des campings : certains ferment à midi, d’autres n’acceptent que les camping-cars. J’ai donc la chance, à Lübeck, d’être accepté avec ma tente parce que je reste qu’une nuit. À 21 euros quand même, ce qui fait réfléchir.
Le soir, trois petits garçons me demandent bien gentiment s’ils peuvent continuer à jouer sur le terrain que j’occupe désormais, ce que je ne me vois refuser en aucune façon.